Les parlementaires se sont rencontrés à l’occasion de la 8e RAPO pour échanger leurs expériences en vue d’une application efficace des textes en faveur des jeunes et adolescents.
« Les jeunes ont formulé des doléances à la tribune du PO. Nous les parlementaires, nous leur disons que le message est entendu. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que leurs préoccupations soient prises en charge par les différents Etats », a déclaré Sidiki Cissé président du réseau des parlementaires guinéens en population et développement. Et pour que cette implication au sommet soit effective, il propose l’inscription claire de lignes budgétaires en faveur des politiques de planification familiale. Une fois cette étape franchie, les députés pensent user de leur prérogative de contrôleur de l’action gouvernementale pour vérifier si la mise en œuvre est effective sur le terrain.
Il ressort des discussions entre parlementaires, qu’au Burkina-Faso, les projets ou proposition de loi sont désormais accompagnés d’un projet de décret. L’objectif est d’éviter le piège de l’inefficacité des textes votés faute de la prise des décrets d’application. Il s’agit là d’un processus que les députés des autres pays du PO veulent désormais expérimenter. Au Bénin par exemple, ça fait 16 ans que les jeunes attendent les décrets d’applications de la loi n°2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction pour une mise en œuvre efficiente et bénéfique à la couche juvénile.
Bergedor HADJIHOU