Le secteur privé est un des partenaires clé du PO. La plateforme du secteur sanitaire privé du Bénin est représentée à la 8ème RAPO. Son président Dr Dossou-Gbete Lucien estime que la réponse du secteur privé consistera à travailler à ce que les coûts du service de planification familiale soient pris en charge en tout ou partie par le gouvernement avec ou sans ses partenaires techniques et financiers. « Il ne faut jamais oublier que quand on parle de gratuité, il y a toujours quelqu’un qui paie », a-t-il dit, jeudi, au sortir d’un atelier sur les recommandations relatives à l’engagement des parties prenantes du PO.
« Le PO est un mouvement que le secteur privé du Bénin découvre aujourd’hui même. Donc, il n’y a pas eu de contribution spécifique qui ait été faite », a-t-il fait remarquer. Il a aussi souligné qu’en matière de planification familiale, il y a des avancées comme le programme des logisticiens professionnels mis en place depuis janvier. « Ce programme se fixe comme objectif zéro rupture d’intrants de santé en particulier les intrants de planification familiale. Des jeunes sont dans les communautés et participent aux réunions du conseil communal sur la santé des populations. Ils ont contribué en moins de trois mois à la collecte de données remontées au niveau central du système sanitaire. Cela améliore la gestion avec en finalité zéro rupture », a déclaré Dr. Dossou-Gbete Lucien. Il a conclu que le secteur privé va encore travailler pour améliorer l’investissement du secteur privé non sanitaire. « Le secteur privé sanitaire devra faire des efforts pour communiquer et former les populations qui viennent vers lui pour faciliter l’accès à la planification familiale. »
K.D